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Mathématiques – Ecole – Sans retenue !

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Dans une addition posée, la retenue sert à décharger la mémoire de travail et pourtant, en pratique, son usage peut être source de complications.

Avant d’être notée, la retenue doit être retenue tout en réalisant la tâche de l’écriture de l’unité de la somme calculée. Cette double tâche peut présenter une lourde peine en situation de difficulté attentionnelle affectant la mémoire à court terme.

C’est alors qu’avant même de pouvoir profiter de son utilité, l’accident de l’oubli de son écriture peut faire basculer l’intérêt de la retenue en véritable calvaire.

En outre, son écriture n’ayant pas sa place nettement identifiée, sa lecture et son correct traitement deviennent complexes en situation de difficulté de perception des alignements, manifestation de certains troubles neurovisuels.

Un défaut de position en situation de difficulté neurovisuelle et/ou de dysgraphie peut entraîner des erreurs de relevés des nombres à additionner alors que le processus de l’addition ne présente aucune difficulté d’assimilation.

La difficulté à poser une opération pourrait, à tort, conclure à identifier une difficulté en calcul. Et pourtant, la difficulté se restreint souvent à l’usage d’une technique qui se veut « facilitatrice » de calcul.

Au delà du coût plus important en écriture, poser une addition sans retenue économise la réserve attentionnelle, augmente la réussite et nourrit ainsi le sentiment d’efficacité personnelle.

Et la soustraction sans retenue, possible ? oui ! …… Coming soon !

Actualités

Comprendre, Apprendre, Mémoriser avec l’abécédaire

L’abécédaire, pour quoi ?

  • Découvrir le langage écrit et le langage oral
  • Apprendre, Comprendre, Mémoriser : une leçon, la lecture d’un livre…
  • Comparer et catégoriser : identifier des similitudes, des différences…

Une ressource pour les petits, un temps de créativité pour les plus grands

Ressources et partages

Abécédaire, Pascale Estellon, Les Grandes Personnes

ABC Une petite leçon d’anglais, Bruno Munari, Les Grandes Personnes

ABCD, Henri Galeron, Les Grandes Personnes

Le grand voyage en Abécédaire, Christian Demilly, Alain Pilon, Grasset

Coloriage, cartes, livre, création… je partage :



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    Actualités

    Les cahiers de vacances ?

    Pour / Contre ? Faut-il ? 

    Intérêt ? 

    Rassurants ? Pour qui ? 

    Seul / Accompagné ? 

    Plaisir / Contrainte ? 

    Imposés / Réclamés ?

    Bonne action ?

    Valables ?

    Les VACANCES sont l’occasion de stimuler notre cerveau hors contexte habituel de l’année scolaire, son rush quotidien, l’heure qui tourne et les journées qui défilent.

    Arrêter le temps, le prendre et profiter pour anticiper, prévoir, planifier, mémoriser, faire des choix en fonction de contraintes, prendre des décisions, gérer les imprévus, diriger son attention, réguler son impulsivité… , sélectionner l’information utile, chercher, lire, écrire, calculer, communiquer à l’oral…

    Comment ?

    Prévoir des menus, la liste des courses, organiser un bricolage, les outils et le matériel, trier et ranger ses placards, choisir des visites, organiser des journées, gérer un budget, résumer un film, jouer à des jeux de sociétés, pratiquer des loisirs créatifs, du sport, s’ennuyer et nourrir son imagination

    Travailler les compétences scolaires n’est pas exclu et parfois utile, avec modération, la déconnexion est un besoin pour tous !

    Vigilance :

    S’exercer dans un cahier de vacances sans feedback, notamment en mathématiques, risquerait de consolider une mauvaise pratique, une erreur.

    Les cahiers de vacances sont parfois peu respectueux des capacités scolaires attendues et leurs contenus ne sont pas toujours fiables.

    Mes idées d’activités de vacances… je partage :



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      Actualités

      8E COLLOQUE INTERNATIONAL DE LANGUE FRANÇAISE SUR LE TDAH…

      Jeudi 26 septembre 2024 – Vendredi 27 septembre 2024

      Centre International de Conférences – Genève (CICG)

      « Le 8ème Colloque International en Langue Française sur le TDAH réunit des professionnels et professionnelles de pays francophones de différentes spécialités et comporte des interventions qui explorent les différentes dimensions de ce trouble de l’enfance à l’adulte, allant de la génétique, la neurobiologie aux facteurs psychologiques, familiaux et sociétaux.« 

      Actualités

      TDAH – Parents – MOOC de L’Université de Laval

      Le point sur le TDAH : comprendre et s’outiller pour mieux accompagner nos jeunes à la maison

      Formation en ligne – Du 19 février au 21 avril 2024

      Actualités

      L’évaluation orthopédagogique

      Article paru dans la revue Pearson, par Angélique PROST et Christine LOUVIER, orthopédagogues.

      Qu’est-ce que l’orthopédagogie ?

      La définition de l’orthopédagogie sélectionnée par l’Ecole Française d’Orthopédagogie (EFO) est la suivante :
      «c’est un domaine d’études, de savoirs et d’activités dont le but est de permettre aux sujets aux prises avec des difficultés ou des troubles de l’apprentissage, de pallier ces entraves et de développer au mieux leurs potentialités».

      Selon l’association UOF (Union des Orthopédagogues de France), «l’orthopédagogue est un professionnel des apprentissages. Dans sa pratique, il s’appuie sur le fonctionnement du cerveau et ses mécanismes durant les apprentissages. Il utilise des outils pédagogiques ciblés afin de conduire l’apprenant vers plus d’autonomie».

      Bien que cette profession soit récente en France, celle-ci existe depuis les années 60 au Canada, ainsi qu’au Liban et en Belgique (où la profession est d’ailleurs en pleine expansion).
      L’orthopédagogue intervient donc auprès d’apprenants de tout âge. Aujourd’hui, c’est majoritairement auprès d’un public scolarisé que nous retrouvons ces professionnels. Quelle place a-t-il ? Quelles sont ces missions ?
      Qu’entendons-nous par évaluation orthopédagogique ?

      Les missions de l’orthopédagogue

      Les missions sont les suivantes : évaluer, prévenir et remédier.
      Qu’est-ce que la prévention orthopédagogique en France ? Elle peut se situer à plusieurs niveaux : soit avec de jeunes enfants, souvent dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire, pour les aider à découvrir et à apprendre, soit auprès d’enfants plus âgés, par exemple en cas de risque de décrochage scolaire. Au Canada, le terme « prévention » ne recouvre pas nécessairement ces mêmes thèmes, la prévention relevant davantage du domaine socio-éducatif.
      Il est important de recentrer ce métier autour des apprentissages. Chaque suivi est spécifique et se met en place autour d’une plainte scolaire : « mon enfant ne sait pas s’organiser dans ses devoirs », « il connait ses leçons à la maison, mais dès qu’il est en classe, il ne sait plus rien », « il ne se concentre pas, il va trop vite et il oublie la moitié des consignes ». Ces plaintes vont être analysées afin de comprendre ce qui cause ces difficultés. Ainsi, il ne s’agit pas d’ouvrir l’agenda avec l’élève et de refaire indéfiniment les devoirs « comme on l’a toujours fait », mais de travailler en amont avec lui. En effet, la première étape consiste à faire une évaluation pédagogique des difficultés (qu’elles soient liées ou non à un trouble), puis à élaborer un plan de remédiation.
      Ce plan tient compte des difficultés de l’élève et de son propre fonctionnement, en plus de prendre en considération l’état de la recherche en neuroéducation et en pédagogie, afin de s’appuyer sur des approche probantes.

      Focus sur l’évaluation orthopédagogique

      L’évaluation orthopédagogique est majoritairement qualitative. En effet, l’objectif est d’évaluer les compétences scolaires, mais également de situer l’élève dans ses capacités métacognitives et exécutives lors de tâches spécifiques. Le rôle de l’orthopédagogue n’est pas de poser un diagnostic, mais d’aider l’élève à se découvrir et à prendre conscience de ses capacités présentes, mais aussi futures. Si ces évaluations mettent en lumière des difficultés importantes (en termes de langage ou d’attention par exemple), alors le devoir de l’orthopédagogue sera d’orienter la famille vers un bilan normé (si celui-ci n’a pas déjà été effectué).
      L’orthopédagogue tient compte de l’apprenant au point où il en est dans ses capacités d’apprentissage et ses aptitudes cognitives, lui permettant ainsi de développer ses points d’amélioration.
      L’évaluation a pour objectif de trouver d’une part, le fil conducteur qui permettra d’organiser la remédiation en fonction du fonctionnement propre de l’élève, mais aussi de lui permettre de « rattraper » son niveau scolaire (si absence de trouble). L’orthopédagogue ne pourra donc jamais se passer d’évaluation qualitative.
      D’autre part, il peut compléter son approche par une évaluation standardisée, de manière à pouvoir accompagner l’élève à l’école dans ses apprentissages.

      Les enjeux de l’intervention orthopédagogique

      Les enjeux de la mise en place de la profession d’orthopédagogue en France sont considérables. Il est important de positionner la pratique l’orthopédagogie autour des apprentissages. En restant dans cette posture d’accompagnant, il est ainsi possible de développer des relations avec d’autres professionnels de manière harmonieuse. Il en ressort que la fonction d’évaluation est importante puisque la complémentarité de nos approches prend tout son sens en demeurant dans cette posture d’évaluation qui ne relève pas du
      diagnostic.
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      Article paru dans la revue Pearson, par Angélique PROST et Christine LOUVIER, orthopédagogues.

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